En 1766, lors d’une bataille dans le district de Ganjam entre la British East India Company et les colons français, des explosifs ont été utilisés et ont créé une grande dépression qui est devenue plus tard le lac Tampara. Ce lac est désormais relié à la rivière Rushikulya et permet de protéger la zone contre les inondations pendant la mousson. Il reçoit les eaux de crue provenant de la rivière, ce qui rend sa biodiversité très vulnérable à la chaleur extrême et au temps sec. La zone humide abrite 60 espèces d’oiseaux et 46 espèces de poissons, y compris des espèces vulnérables telles que la carpe (Cyprinus carpio), le fuligule milouin (Aythya ferina) et la sterne de rivière (Sterna aurantia). Avec un rendement moyen en poisson estimé à 12 tonnes par an, la zone humide est une source importante de moyens de subsistance pour les communautés locales. Outre les poissons, la zone humide fournit également de l’eau pour l’agriculture et l’usage domestique, et est utilisée pour la pratique des loisirs. Elle fournit également une voie d’eau pour le transport local de marchandises.