Situé le long de la frontière russe, dans le nord de la forêt boréale,  le site comprend le secteur le plus intact de la rivière Pasvik (canalisée) qui se caractérise par de multiples baies, lacs et îlots. On trouve, dans la région, des forêts de pins sylvestres (Pinus sylvestris) et de vastes tourbières. Comme la région se libère très tôt des glaces au printemps, elle est particulièrement importante pour les oiseaux d’eau migrateurs qui y font étape. De nombreuses espèces menacées nichent dans le site, notamment l’oie des moissons Anser fabalis, le fuligule milouinan Aythya marila et le bruant nain Emberiza pusilla. Le site a aussi une population reproductrice stable de l’ours brun Ursus arctos et de la loutre d’Europe Lutra lutra menacés au plan national. La région est importante pour la maîtrise des crues, le transport de sédiments et le piégeage du carbone. Parmi les activités anthropiques il y a la protection de la nature, les loisirs, la pêche et un petit élevage de rennes. Les fouilles archéologiques ont établi que la région est habitée par le peuple Saami depuis 8000 ans. La grande région trilatérale Pasvik est mentionnée dans une étude de cas de Ramsar sur les  écosystèmes de zones humides transfrontaliers dans la deuxième Évaluation des lacs et des cours d’eau transfrontaliers (UNECE 2011).