Un marais essentiellement d’eau douce dans le bassin alluvial de la plaine de la Mafragh, avec une partie saumâtre en aval, là où les eaux se jettent dans la Méditerranée par une étroite ouverture. Le bassin a une profondeur de 50 centimètres à un mètre et la végétation émergente se compose de Phragmites communis, Typha angustifolia et Glyceria fluitans couvrant plus de 80 % de la surface. La zone est importante comme lieu de nidification et d’hivernage pour les canards et les foulques ; c’est un lieu de nidification pour l’érismature à tête blanche Oxyura leucocephala En danger et le fuligule nyroca Aythya nyroca. Quatre espèces dépasseraient le seuil de 1 % : l’érismature à tête blanche, l’oie cendrée Anser anser, le canard siffleur Anas penelope et le canard chipeau Anas strepera. En été, le bétail traverse le marais ; certaines des berges servent à l’agriculture et il y a une pêche traditionnelle de l’anguille et d’autres poissons dans le site. Le surpâturage est considéré comme une menace potentielle, en particulier en temps de sécheresse.