Les ressources naturelles de la péninsule de Cobourg sont protégées et conservées depuis longtemps. En effet, cette péninsule a été la première Zone humide d’importance internationale d’Australie et du monde. Le Site couvre une superficie d’environ 220 000 hectares et se compose d’écosystèmes terrestres, fluviaux et d’eau douce stagnante, ainsi que d’écosystèmes saumâtres, intertidaux et côtiers/marins. Il abrite plus de 800 espèces végétales, 64 espèces coralliennes, 406 espèces d’invertébrés marins présentes dans le récif corallien ou la zone intertidale, 35 mammifères, 71 reptiles, 19 grenouilles et 236 espèces d’oiseaux. Il comporte également plus de 10 espèces animales menacées au plan mondial telles que la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) classée En danger critique d’extinction, la tortue caouanne (Caretta caretta), la tortue verte (Chelonia mydas) et le varan de Mertens (Varanus mertensi) classés En danger, et le bécasseau de l’Anadyr (Calidris tenuirostris) classé Vulnérable. Le Site héberge aussi plus de 600 espèces de poissons auxquelles il fournit zones de nutrition, voies de dispersion et de migration, et frayères. Il regroupe de nombreux sites et éléments archéologiques d’origine autochtone, Makassans et européenne, ainsi qu’une « culture vivante » préservée par les Arrarrkbi, propriétaires autochtones traditionnels de la péninsule de Cobourg. La majeure partie du Site est gérée en tant que réserve de conservation, où sont cependant pratiquées quelques activités touristiques et pédagogiques, de pêche commerciale, ainsi que de chasse et cueillette à faible impact par les propriétaires traditionnels. Dans les zones environnantes, on recense des activités de perliculture, de pêche aux poissons d’aquarium, de pêche au crabe de vase, de pêche du maquereau à la traîne ainsi que d’exploration de minéraux.